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Médecine Chinoise et Shiatsu au Japon 


Les premières traces d’une pratique de la médecine traditionnelle chinoise au Japon furent laissées par les coréens au 5ème siècle. Il faut attendre le 7ème siècle pour que des contacts directs avec la Chine favorisent une implantation radicale de cette médecine au «Pays du Soleil Levant».

A différentes époques, comme ce fut le cas en Europe d'ailleurs, la plupart des médecins étaient moines. Érudits et touchés par la souffrance du monde, ils purent voyager pour se former et dispenser leurs soins quotidiennement, dans le cadre de leur pratique monastique.

Ils étudiaient, soignaient la population et firent évoluer les connaissances, notamment en élaborant progressivement une forme de soin complet appliqué sur les méridiens d’acupuncture : le shiatsu.

 

Les moines, bien sûr, ne furent pas les seuls dépositaires de cette science.

De nombreuses écoles virent le jour, plus ou moins imprégnées des traditions.

Mais la recherche concernant les techniques de massage et soins médicaux proposés par la médecine chinoise n'a cessé de progresser et ce, dans le respect de ses fondements.

Ainsi, Sugiyama Waichi, acupuncteur aveugle, introduisit au 17ème siècle l'emploi du mandrin, petit tube qui permet de guider l'aiguille, technique qui est devenue une spécificité de l'acupuncture japonaise (les aiguilles employées sont très fines).

La médecine chinoise fut beaucoup pratiquée par les aveugles lors de la période Edo (1602-1868) et le shiatsu de nos jours l'est encore.

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